On utilise les rayons X à faible dose lorsqu’il s’agit d’effectuer des examens radiologiques qui permettent de réaliser des images de l’intérieur du corps afin d’obtenir des diagnostics médicaux.
Lorsqu’il s’agit de traiter des cancers, on a recours à des rayonnements de plus haute énergie afin d’endommager les cellules cancéreuses qui se trouvent dans une zone spécifique du corps, zone redéfinie lors d’un scanner de préparation ayant lieu quelques semaines à quelques jours avant le début du traitement. Pendant ces jours de préparation, les modalités du traitement sont entièrement déterminées par l’oncologue-radiothérapeute en concomitance avec un physicien médical. La radiothérapie cause des détériorations successives aux cellules tumorales qui n’ont pas le temps de se régénérer et finissent par mourir. Les cellules normales, elles, peuvent se régénérer entre chaque séance de traitement.
Bien que les cellules cancéreuses et les cellules saines réagissent de façon différente aux rayons X, il est difficile de détruire les cellules cancéreuses sans endommager les cellules normales. Le but de la radiothérapie est d’administrer la dose nécessaire pour détruire les cellules cancéreuses tout en limitant l’exposition des cellules normales. De ce fait, la dose totale est distribuée en plusieurs séances, cela permet aux cellules saines de mieux tolérer les rayons.
Le travail des manipulateurs consiste à diriger le faisceau très précisément sur la zone à traiter. La première séance dure une trentaine de minutes nécessaires à la réalisation d’images de positionnement validées par le radiothérapeute et à la matérialisation de repères sur la peau du patient. Puis chaque séance suivante durera entre dix et quinze minutes selon le repositionnement du patient et la réalisation d’images plus ou moins quotidiennes. Ce traitement ne fait pas mal, ne rend pas le patient radioactif et les rayons X ne sont ni visuels, ni ressentis pendant la séance.
De plus vous serez vu toutes les semaines en consultation par le radiothérapeute afin de surveiller l’apparition et/ou l’évolution d’éventuels effets secondaires de la radiothérapie.